mardi 19 novembre 2019

Que deviens-je?

Cette tête de vainqueuse! XD





Hey bonjour tout le monde!

Ca faisait tellement longtemps que je n'avais plus touché à ce blog, je le redécouvre un peu aujourd'hui.

Je viens de voir que j'avais pas mal de commentaires en attente. Je suis tellement désolée de n'avoir pas pu vous répondre - il y en a beaucoup, je ne pense pas avoir le temps de tout lire et de répondre, mais j'apprécie beaucoup. Les quelques mots gentils que j'ai lu me donnent envie de retoucher un peu au blog.

J'avais l'intention de passer sur Wordpress (parce que désolé Blogger mais Wordpress c'est quand même vachement mieux fichu) mais je n'ai pas non plus envie de perdre mon contenu, donc je ne sais pas, peut-être garderai-je ce blog. Au besoin je ferai un transfert si c'est faisable, on verra, on verra...
J'ai en tout cas encore beaucoup de choses à dire, j'ai peut-être un peu simplement perdu le courage d'écrire, avec le temps. En passant sur Tumblr et en discutant d'un sujet très précis là-bas je me suis tellement focalisée que j'ai zappé le reste. Je me suis aussi trouvé un tel goût pour l'écriture en anglais que ça ne me satisfaisait plus tellement de tenir un blog en français.
Et la vie avançant, je n'ai plus eu non plus le temps.

C'est que ça prend du temps d'écrire un article, parce qu'il ne s'agit pas que d'écrire, vous vous en doutez. il y a tout l'aspect recherche qui prend énormément de temps. Et en ce moment, c'est sur ma vie professionnelle que je dois me concentrer. Aujourd'hui si je dois tenir un blog ça sera un blog consacré à l'illustration et au design graphique.

C'est ce que je suis aujourd'hui. Je me souviens ici vous avoir parlé de mes projets dans la vente, etc. Finalement, ça ne s'est pas fait parce que dans mon for intérieur, ça n'était pas ce que je voulais de ma vie, c'était un pis aller - je n'ai finalement jamais trouvé la motivation de faire quelque chose.
Un jour en 2016 je me suis inscrite à une formation sur les logiciels Adobe, et je me suis découvert un talent pour ça, et mon formateur m'a poussé à continuer dans cette voie. J'ai renoué avec de vieux rêves que j'avais enterré parce que je ne les pensait pas réalisables.
Cette année, je suis une formation professionnelle pour être graphiste illustratrice. Le futur est encore terrifiant à mes yeux (les troubles anxieux ne s'envolent pas par magie, hélas!) mais maintenant j'ai un objectif, ce qui change absolument tout.

Je pense que c'est quelque chose d'extrêmement important dans le traitement des troubles anxieux. Sans réel objectif, on n'a aucune raison d'avancer. C'est bien joli de parler de motivation, mais il faut que cette motivation s'appuie sur quelque chose de concret. On parle d'objectif pro ici, mais ça peut être de petits objectifs. Souvent je me dis, voilà, aujourd'hui, mon objectif ça va être de tenir une petite conversation avec quelqu'un (même trois phrases), ou aujourd'hui je vais répondre aux textos, ou bien encore je vais passer un coup de fil, etc.
Une to do list en somme, mais seulement d'objectifs atteignables. Rien qu'on ne se sente vraiment pas capable de faire, rien de trop "gros". Les gros trucs viennent ensuite.
Mais le must, le kiffe ultime, c'est d'avoir un objectif de vie. C'est sans doute ce qu'il y a de plus dur à trouver, mais aussi ce qu'il y a de plus salvateur. Savoir ce que je veux vraiment faire, ça m'apporte une aide inestimable pour franchir les petits obstacles que ma santé mentale dresse devant moi.

En tout cas pas d'inquiétudes, il n'y a pas de date limite. J'ai 31 ans, maintenant, je suis pas la vieille sage mais je vois le monde avec plus de sérénité qu'il y a dix ans. Passé le cap des 30 ans on s'aperçoit qu'on a le temps, qu'on n'est pas en retard, même si on va pas se mentir sur le fait qu'il y a quand même quelques impératifs.

En tout cas mon projet professionnel avance, mais comme je le disais, cela implique que mon temps est plutôt réservé à ça. Entre les formations, l'étoffement de mon portfolio, la tenue de mon Instagram (@keagan_ashleigh)  (qui est un peu mon portfolio), tout ça prend pas mal de temps.



Robe couleur de Soleil - Sun coloured dress. So here's the result of my first try with masking fluid. I'm very satisfied with the result! I had this idea of drawing the amazing dresses from Peau d'Ane - I think it's called Donkey Skin in English? - starting with the sun dress - masking fluid was just what I needed for it. I have always loved this fairytale, especially the movie's version - the french one by Jacques Demy, starring Catherine Deneuve. I have always been so fascinated by this movie's aesthetic, the decors, the costumes, the special effects, the songs... And Catherine Deneuve had something magnetic, I was a fan of her before I heard her say some stupid shit a while ago (still love her acting tho, she's a very talented actress nonetheless). This movie really is special to me. I was thinking about it a few days ago and I thought it'd be great to try drawing my version of those dresses. Hope you like it! ^^ #watercolour #peaudane #sundress #artistofinstagram #art #artwork #maskingfluid #maskingfluidwatercolor #sennelier #senneliermaskingfluid #yellow #golden #sun #shinyshiny #drawing
Une publication partagée par Keagan Ashleigh (@keagan_ashleigh) le


Ceci étant dit, la petite étincelle d'envie de papoter un peu ici m'est revenue quelques fois, et vos mots gentils m'ont fait énormément de bien. Je ne peux pas vous dire que je reviendrais écrire souvent, mais peut-être de temps en temps si j'ai un truc à dire. ;)


PS: je sais je devrais rajouter plus d'images, faire plus dynamique, tout ça tout ça, mais là tout de suite je n'ai pas grand chose à intégrer... x) Je vous écrit un peu à chaud faut dire.

Allez, des bisous, portez-vous bien! o/

lundi 27 avril 2015

Le film que je n'irai pas voir

Jeudi, je suis allée voir Avengers - Age of Ultron, et c'était bien. Mais avant tout film au cinéma, il y a les bande-annonces. Certaines promettent d'agréables moments de cinéma, certaines laissent indifférentes, puis parfois, il y a ça:



Il s'agit du film Nos Femmes, réalisé par Richard Berry d'après la pièce de théâtre du même nom, produit par Thomas Langmann, dont la sortie au cinéma est prévue pour le 29 avril 2015.

J'ai été choquée par cette bande annonce. Déjà le titre du film et les premières images ne présageaient rien de bon. "Nos femmes" ça sonne sexiste, dès le départ, ne serait-ce que par l'utilisation du possessif, qui ramène la femme à un objet que l'on possède.
Alors bien sûr, la langue française n'a pas de féminin pour "mari", je le concède. Petite parenthèse: je déplore que le mot qui désigne la personne de genre féminin soit le même que celui qui désigne son statut d'épouse, un peu comme la représentation de l'idée selon laquelle l'avenir d'une femme est d'être l'épouse d'un homme, aucune barrière n'est faite entre la femme et l'épouse dans ce terme.
Mais reste que dès le titre on a déjà une notion de clivage homme / femme.
On a ensuite la première image: des hommes qui font des trucs d'hommes entre hommes, sans leurs femmes. Bah oui, parce que les femmes, c'est chiant, c'est de la contrainte, faut bien se détendre entre bonhommes de temps en temps. (Notez que je me facepalmerai également si les rôles étaient inversés).

Puis vient le motif de mon indignation : "j'ai tué ma femme! (saperlipopette)".Tout le propos énnoncé par cette bande annonce est: "jusqu'où peut-on aller par amitié".
Le meurtre de cette femme est secondaire, banalisé, invisible. Seul compte le "doit-on ou non excuser notre ami et lui fournir un alibi".
Et c'est un film comique.



Rappelons quelques petites choses

Tuer sa femme dans un accès de colère: ça s'appelle une violence conjugale. Et ça n'a rien de comique, c'est très grave.
Banaliser les violences conjugales, ce n'est pas moins grave, car ça invisibilise la souffrance de nombreuses femmes et familles, ça ramène leur douleur à quelque chose d'insignifiant, de risible.

Rappelons que c'est par honte que nombreuses sont les femmes qui n'osent pas dénoncer, le conditionnement à penser que c'est "pas si grave", que "c'est l'homme qui doit être maitre dans son foyer", est présent constamment. Invisibiliser et banaliser ces violences revient à dire que ce n'est pas grave, qu'au mieux c'est de la faute de la femme, qu'on peut échapper en toute impunité à ses responsabilités et la loi parce que "c'est un bon gars dans le fond".

Une telle banalisation n'est pas seulement indécente, elle est dangereuse. 

Selon le site Mémoires Traumatiques et Victimologie "184 personnes sont décédées, victimes de leur partenaire ou ex-partenaire de vie (conjoint, concubin, pacsé ou ex-dans les trois catégories). De ce rapport il ressort que tous les deux jours en France, un homicide est commis au sein du couple. 156 femmes sont décédées en une année, victimes de leur compagnon ou ex-compagnon, 27 hommes sont décédés, victimes de leur compagne ou ex-compagne. 1 femme est tuée par son partenaire ou ex partenaire tous les 2 jours et demi, 1 homme tous les 14 jours. Les femmes sont les victimes dans 84,4 % des cas."

[Important: si vous êtes victime ou témoin de violences conjugales, appelez la police (17) et/ou le 39-19 (appel gratuit et anonyme). Pour plus de renseignements, cliquez ici]

Alors non, ce n'est pas anodin, et ce n'est pas drôle.
On peut décider de parler de ce sujet dans un film, pour le dénoncer, rien ne justifie la banalisation qui en est faite dans Nos Femmes.


Sur Twitter

Lorsque j'ai vu cette bande-annonce au cinéma, j'ai été choquée, au plus haut point. Et les gens dans la salle riaient, je me suis sentie si seule. Puis j'ai posté mon indignation sur Twitter.
De jour en jour, de plus en plus de personnes se sont indignées de concert avec moi, je me suis sentie moins seule.
Suivez la chronologie de cette indignation sur les hashtags #NosFemmes et #NotreRage.
J'ai compilé sur ce Storify mes tweets et retweets: Chronologie d'Une Indignation.

Comme je le suggérais sur Twitter, nous avons une solution: boycotter le film, le dénoncer, il y a cette pétition mise en ligne sur Avaaz, et propager notre indignation en dépit de celleux qui ne comprennent pas et veulent le défendre sous couvert de "on peut rire de tout", "si c'était un homme vous l'ouvririez pas", et autres "c'est pas le seul film qui parle de ça".
Les murs sont nombreux, mais pas indestructibles.

Alors ensemble, indignons-nous.





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Edit du 12 mai 2015: retrouvez mon Storify cité sur cet article de Slate. Hashtag je suis fierté. 8)


Edit du 19/11/19: Je reviens juste sur cet article car il a énervé pas mal de monde, comme je m'y attendais au moment de son écriture. Mais je n'ai en tout cas pas pris la peine de réagir à ce moment là, parce que flemme et parce que autre chose à faire.
Je pose quelques lignes ici histoire de revenir là-dessus avec un peu de recul et parce qu'il me semble qu'il y a besoin d'une précision.

Il y a deux choses qu'on m'a reproché:

- "Ce n'est qu'une bande-annonce, pas le film, on peut pas critiquer un film qu'on n'a pas vu".

C'est tout à fait vrai, je suis même la première à dire qu'on ne peux pas juger un film à sa bande-annonce. Mais comprenez bien que ce que je critiquais, ça n'était pas le film, mais le propos du film, parfaitement clair dès la bande-annonce. On aurait pu ajouter toutes les nuances du monde que ça ne change en rien le fait que ce film s'amuse d'un féminicide, en faisant passer ça au même degrés que "ciel mon mari! cache toi dans le placard."
Dans ce contexte-là, on n'a pas besoin de l'entièreté du film pour comprendre l'indécence dans le traitement de ce sujet.

Ceci étant dit, je reconnais avec humilité que j'aurais dû voir le film avant - ou au moins préciser ce que je viens de dire. J'ai publié mon article deux jours avant la sortie du film, ma réaction était explicitement une réaction à la bande-annonce et une explication de pourquoi je n'avait pas l'intention de voir le film à sa sortie. Mais en faisant ça j'ai moi-même ouvert la porte aux critiques qui ne comprenaient pas mon sujet.
Je ne change pas d'avis mais j'aurais dû écrire ça autrement, et pas à chaud. Avec du recul, j'ai conscience que la façon dont j'ai écrit mon article n'était pas bonne, que je n'aurais pas du livrer à l'Obs l'article tel quel (j'ai paniqué XD).

- "Pour qui une bloggeuse se prend-elle pour censurer les gens par un appel au boycott vindiou?"

De deux choses l'une: un boycott n'est pas une censure (je n'empêche personne de voir ce qu'il veut, quand un groupe de personnes décide de ne pas voir un film, il n'empêche pas la diffusion de ce film), je n'ai pas "appelé" au boycott.
Dans mon article je dis deux choses: d'abord que je n'irai pas (ne suis pas allé) voir ce film, par ce qu'en mon âme et conscience ça me rendait malade de voir ça, et deuxièmement qu'une arme dont nous disposition pour signifier notre indignation était le boycott. Dit autrement: si en ton âme et conscience tu penses que ce film est malsain, la seule chose que tu puisse faire c'est de ne pas aller le voir - et éventuellement de dire pourquoi tu penses que ce film est malsain.
Si toi, lecteur, tu lis ça comme "je veux t'empêcher de voir ce film", c'est que tu as mal compris, que tu te sens attaqué, pour rien. C'est TA perception, pas mon message.
Pour finir, cette petite condescendance dans l'emploi du mot bloggeuse... ok. De ton point de vue je suis quelqu'un qui écrit sur un blog. Mais non en fait, moi, je suis une femme citoyenne, je ne suis pas limitée au fait d'écrire sur un blog. Mon indignation en tant que femme est valide, et ce n'est pas en tant que bloggeuse que je disais mon indignation mais en tant que femme.
D'autre part, en quoi être bloggeuse me ramène-t-il à un état d'infériorité et d'illégitimité? Qui est légitime à parler de boycott alors? C'est une vraie question. Si tu ne penses pas qu'un.e citoyen.ne soit légitime à s'indigner et à utiliser les seules armes dont il puisse avoir l'usage: qui l'est?

Je sais également qu'on a peut-être pu sans que je le sache me critiquer à coup de "héééé on peux plus rien dire, sjw, on peut rire de tout". Oui.
Tu peux rire de tout, et dire ce que tu veux. Mais c'est pas parce qu'on peut qu'on doit. Tu peux tout dire, mais si ce que tu dis est nuisible pour l'autre, il ne faut pas s'étonner du retour de baton. Tu as le droit de dire des choses offensantes, mais j'ai le droit de te répondre que ce que tu dis est offensant. J'ai le droit de te dire "ce que tu dis me blesse, parce que..." Comprenez bien qu'en ne répondant que des insultes et en fermant les débats à coup de "vous faites chier avec votre bien pensance", vous vous rendez coupables de ce dont vous nous accusez, à savoir de vous empêcher de vous exprimer. or ça n'est le but de personne ici.
Et si pour toi, tout ce que tu peux dire et rire de, ça se limite aux blagues misogynes, racistes, etc... j'aurais aucun scrupule à te répondre, en fait. Si on  vous a laissé faire ces blagues de merde si longtemps c'est pas parce qu'elles étaient acceptables, c'est parce que les personnes que ces blagues moquaient n'avaient d'autre choix que de fermer leur gueule.
A part ça y'a largement de quoi rire, largement assez de choses que tu puisses dire sans blesser quelqu'un. Et par blesser j'entends vraiment "blesser", au sens le plus dur.
Il faut savoir faire la distinction entre "politiquement correct" et le fait de dénoncer des propos dangereux. Et je suis désolée mais bien souvent la différence, beaucoup de gens ne la font pas - d'un côté comme de l'autre. On n'est pas des SJW dès qu'on critique quelque chose, et on n'est pas un gros connard dès qu'on dit un truc un peu limite.
On gagnerait tellement à prendre le temps de s'écouter, parfois, avant de monter sur ses grands chevaux et rabaisser l'autre.

Personnellement, en tout cas, je continue de penser que ce film - plus précisément ce qu'en montre la bande-annonce - franchit la limite de la beaufitude, et avec quelques années de recul vous constaterez que ce film est de toutes façon tombé dans l'oubli parmi la myriade de films français vraiment nuls. J'ai partagé mon indignation à l'époque, c'était tout frais, mais on constatera aujourd'hui que la nullité du film (d'après ce que je constate par les chiffres) à fait le taf tout seul pour l'enterrer.
Les violences envers les femmes et les féminicides, en revanche, restent un problème majeur et trop peu observé - 134 femmes ont perdu la vie des coups de leurs conjoints cette année. C'est beaucoup. C'est ce genre de chiffre qui rend la blague très amère.

Je vais clore cet update avec ceci:







samedi 25 avril 2015

Tag Cinéma

Je n'ai été désignée par personne, j'ai récupéré ce tag sur le net, parce que je cherchais un truc à faire, alors un tag, c'est toujours sympathique. J'ai affiné ma recherche au ciné, parce que d'habitude je fais que des tags séries tv, j'avais un peu envie de changer.
Alors pour ce tag, y'a pas de thème particulier, c'est simplement une série de questions.

1) Un film que vous regardiez étant jeune et qui vous remplit de souvenirs?

Il y en aurai ééénormément, j'ai toujours adoré le cinéma, depuis petite, et ça me remplit toujours de souvenirs.
Pour en citer quelques uns: Star Wars, Alien, Coeur de Dragon, Indiana Jones, Ace Ventura, The Mask, Jumanji, etc.
Mais pour l'heure puisqu'il faut en choisir un, je dirai un Disney. Mon préféré ever:

Je l'aime pour son esthétique, ses dessins, les personnages, la musique (Hans Zimmer *u* - je vous met un bout juste après), son histoire shakespearienne. C'est pour moi l'un des meilleurs Disneys.
Seul bémol que je n'ai vu qu'avec le recul: la place des personnages féminins. Le Roi Lion, c'est très masculin, ça reprend plus ou moins la réalité sociologique des lions, autant que la base qui est la pièce Hamlet, mais tout de même, les personnages féminins sont très en retrait (voire inexistants), je trouve ça un peu dommage.

Un petit peu de BO comme promis:


J'ai une liste sur Sens Critique pour les films de ma jeunesse: I'm Ten Again.

2) Un film que vous connaissez absolument par coeur:

Je suis pas trop douée pour le par coeur, mais là justement il y en a quelques uns (en français). Dont Le Roi Lion, mais je vais pas le remettre ici.

• La Cité de la Peur

BARREZ VOUS CONS DE MIMES!



Je connais quasi toutes les répliques de ce film. C'est un culte.

La Classe Américaine

Idem, du culte, du culte... :o)


"On va manger ... des chips! T'entends!, des chips! C'est tout ce que ça te fais quand je te dis qu'on va manger des chips!"

Rrrrrrr

"On va faire l'appel. Pierre? - Présent. - Pierre? - Présent. - Pierre? - Présente. - Pierre? - Présente!-  Pierre? - Présent. - Pierre?.... Pierre?! Pierre n'est pas là? Je suppose que Pierre n'est pas là non plus.. toujours ensemble ces deux là."



3) Un film qui a bouleversé votre jeunesse

Difficile à dire... :/ Simplement parce que chaque film qu'on aime est un petit bouleversement, à chaque fois.
A en choisir un, je citerais l'Histoire Sans Fin, pas de raisons particulières si ce n'est que c'est l'un des films qui ont marqué mon enfance. Je l'aime d'amour vrai. :3



4) Un film que vous auriez aimé écrire / produire?

Aucune idée... :v

5) Un film qui vous a donné envie de faire du cinéma?

Je vais détourner la question vu qu'elle me concerne pas: quel film m'a rendue cinéphile, pour ainsi dire... Là encore, des tas, des tas... Mais mon esprit critique d'un point de vue cinéma s'est ouvert avec notamment Edward aux Mains d'Argent de Tim Burton.
Je dis pas que j'avais pas un esprit critique avant celui là, ni que ch'était mon premier film "sérieux", mais il a compté, beaucoup.

C'est un film très riche, dans la subtilité de ce qu'il raconte, son esthétique, ses personnages complexes.

6) Un film que vous avez regardé plus d'une fois

Il y en a pleiiiiiin! Mais là encore pour n'en citer qu'un, dans les récents, pour changer un peu de la première partie de ce questionnaire, je dirai Avengers, la série entière.
Déjà à la base je suis fan de comics, mais là en plus, la série des films Avengers est géniale, riche, et absolument addictive.
Et puis Lokiiiiiiii! ♥

Ca mérite bien des fanvids! :v





Et une spéciale Loki, parce que bon hein!



7) Le dernier film vu au cinéma?

L'enchainement des ces deux questions est parfait: hier je suis allée voir Avengers - Age of Ultron, et j'ai adoré.
Beaucoup d'humour, d'actions, d'intrigue, de personnages intéressantes, et en plus la parole est largement rendue à Clint Barton et c'est très appréciable sachant que c'est un personnage très drôle.
J'ai été très contente de le voir, je me suis amusée, et les étoiles dans les yeux. ^^


L'avant-dernier était Imitation Game , que j'ai adoré aussi.

8) Un film dont vous avez regretté d'avoir payé la place?

Aucun parmi ceux que j'ai effectivement payé (j'ai eu des places gratuites, connaissant l'ex directeur du cinéma de ma ville), mais sinon Boule et Bill, que j'ai trouvé triste d'ennui et de lourdeur. Je me suis tellement fait chier, si effectivement j'avais payé ma place je l'aurai mal vécu, oui. x)


Interlude : liste sur Sens Critique des films que j'ai vu au cinéma: Parfois, Je Me Fais Une Toile.

9) Un film qui vous fait réfléchir à la vie?

H2G2!  :v
Sinon sérieusement, là encore: plein. Mais pour en choisir un: Into The Wild, qui m'a beaucoup touchée. Même si c'est un peu cliché, l'idée de tout quitter pour partir, ça à de quoi tenter. On en a tous secrètement envie, sans pour autant en avoir l'audace ou les moyens. J'aime beaucoup la philosophie de ce film.

Pour les autres, par exemple: C.R.A.Z.Y., La Route, Prisonners, Enemy, Les Fils de l'Homme, E.T. , Donnie Darko, Third Star, etc... On tous été des "films enseignements", ou du moins des films qui m'ont appris des choses, qui ont eu une porté philosophique sur moi et ont aidé à forger ma vision du monde.

10) Un film qui vous a donné envie de tomber amoureux.se?

Sincèrement? Aucun. Pas avec la question posée de cette façon. Les films ne me donnent pas envie de tomber amoureuse, mais ils peuvent contribuer à construire une image de l'amour "idéal".
Je dois d'abord vous demander de lire ceci pour comprendre un peu on rapport au romantique etc. Je ne suis pas romantique mais j'ai tendance à aimer idéaliser l'amour, parfois.
Les films qui correspondent sont légions, et là encore je citerais Edward aux Mains d'Argent. Également Only Lovers Left Alive pour l'un des plus récents.
Je constate avec tristesse que dans le cinéma peu sont les films qui ne présentent pas un amour hétéronormé.
De fait je citerais C.R.A.Z.Y, Le Secret de Brokeback Mountain, Predestination, etc... (ici une liste SC des films LGBT Friendly).

Mais pour citer le plus récent que j'ai vu et qui m'ait montré de l'amour qui fait rêver, je dirai Imitation Game.

 Interview about Christopher.

Pourquoi? Parce que la relation entre Alan et Christopher, son ami d'enfance est magnifique, c'est de l'amour, du vrai, qui met des paillettes dans les yeux et des larmes dans le coeur.

11) Un film qui vous a fait tordre de rire?

Ceux cités au début: La Cité de la Peur, Rrrrrrrrr, Ace Ventura, The Mask, La Classe Americaine, les Avengers, etc... Mais pour cette question je citerai un nanar: Ruines, hilarant malgré lui.

12) Un film qui a révélé un acteur que vous suivez à présent. 

Bon bah déjà Tom Hiddleston dans Thor.



Y'en a d'autres, mais je les ai pas tous en tête. Et pour Berdaryl Cumpiearcht, j'ai pas encore vu son tout premier film, et pour moi il a été révélé dans Sherlock, qui n'est pas un film mais une série, mais sachez qu'il est dans mon coeur à côté de Tom. :3 :o)

 13) Un film qui vous a fait pleurer comme une merde. Comme une madeleine, pardon. 

Je vous laisse parcourir cette liste: Non, je ne pleure pas, j'ai les yeux qui transpirent. Je suis une grosse chialeuse. 

Par exemple: Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles.



Vas-y, ose me dire que t'as pas chialé comme un gros caca à la mort de la maman de petits pieds. T_T

14)Un film dont vous avez aimé un personnage en particulier?

Bah tous les films que j'ai aimé, en fait.

15 ) (C'est la dernière question) Un film que vous regardez chaque année?

Presque chaque année: L’Étrange Noël de Monsieur Jack.




Voilà!
Donc pour le tag, je taggue qui voudra le faire, mais surtout Jim Howl, Keir O'Riyerdan et Kerby. ^^

mardi 14 avril 2015

La Réorganisation des Régions Françaises

J'ai posé cette question sur Ask : "que pensez-vous du regroupement des régions? Selon vous qu'est-ce qui va changer?". Réponse unanime à ce jour: jocépa / jomenfou. Et je me dis très exactement la même chose.
Du coup je me suis dit que ce serait peut-être pas un mal d'écrire un article pour d'une part me renseigner et dans le même temps renseigner (si tant est que je le puisse, ce qui n'est pas dit, je prétend pas savoir, je vois cet article comme une grosse question, si vous voulez).


Parce que oui, globalement, cette réorganisation des régions, c'est la grosse actu française du moment, et depuis quelques mois , on en parle, on râle, on s'en fout, on ne sait pas, personne n'est vraiment d'accord entre dire que c'est de la merde et dire qu'on s'en bat les ronds. Très probablement parce qu'on ne sait pas vraiment ce que ça implique.
Je ne sais pas réellement ce que ça implique, à l'heure où j'écris ces lignes. Quand j'ai posté ma question sur Ask, j’espérai avoir des réponses, là où les médias ne m'en donnaient pas (y compris sur internet, et c'est pas faute d'avoir cherché).
Difficile de se sentir concerné.e.s quand on a aucune idée de la raison et des conséquences du projet, ça se comprend.

Petit rappel:

C'est en novembre 2014 que l'Assemblée adopte le texte de loi optant pour le regroupement des 22 régions françaises en 13 grandes régions.
Ca va impliquer une rerépartition dans ces nouvelles régions de certains départements également.


source ici



 Pourquoi les gens râlent?

Et bien tout simplement parce que beaucoup considèrent que c'est une catastrophe culturelle. Et oui, que va-t-il advenir de la quiche Lorraine si la Lorraine n'existe plus en tant que telle?
Et puis aussi, le changement c'est nul.

Ouais sauf que, excusez-moi l'expression mais les râleurs sont un peu teubés. Déjà parce que c'est un regroupement administratif, nos régions resterons nos régions quoi qu'en soient leur nom "officiel". Culturellement, l'impact est nul, car la culture existe indépendamment des frontières, qui - j'en arrive au deuxième point - ont déjà été changées de nombreuses fois dans le passé.

Le saviez-vous, les régions françaises telles que nous les connaissions avant le mois de janvier sont relativement récentes.
Et avant 1789 nous étions divisés en provinces, comme on peut le voir sur cette carte:






Ce n'est qu'en 1789 que ces provinces ont été supprimées et re-répartis en 83 départements. Les régions quant à elles, qui regroupent ces départements n'ont été mis en place que pendant la deuxième moitié du XIXème siècle, elles n'ont cessé d'être repensées et remaniées (pour leurs frontières autant que pour leur gestion et leurs rôles) entre les années 1890 et 1980. (Pour rappel et pour exemple, c'est en 1970 qu'un décret déclare le nombre des régions métropolitaines à 22 en séparant la Corse et la Provence-Côtes-d'Azur (et non je n'ai pas oublié "Alpes") ).

Cf ici pour les précisions.

Les principes culturels que l'on craint de perdre cette année existent pour la plupart depuis bien plus longtemps que ça, nous ne les avons pas perdu pour des histoires de frontières et de noms de régions, nous ne les perdrons pas plus aujourd'hui.

Nos régions, si chères à nos cœurs chauvins et statiques, n'existent que depuis très peu de temps à l'échelle de l'Histoire, et les frontières régionales et départementales étaient bien avant cela soumises à des remaniements, tout comme l'ont été les frontières des États, des continents... La géographie est mouvante, en constante évolution et est faite de changements.
Le changement n'est pas à diaboliser tant qu'on ne sait pas exactement ce qu'on y gagne ou ce qu'on y perd réellement.

Ce qui change

Je dois en premier lieu que je ne suis pas la plus compétente pour parler de géopolitique (quand bien même c'est un domaine que j'affectionne), je ne me permet pas d'énoncer des vérités absolues et infaillibles, je peux aussi dire des bêtises. Mon but c'est surtout de donner des pistes pour comprendre un peu ce que nous, citoyen.ne.s y perdront ou y gagneront, grosso modo.


Ce que je note en premier lieu comme changement obvious c'est que d'une part les périodes de vacances par zones sont chamboulées pour certaines régions, et d'autre part les grande villes se tirent la bourre pour savoir céquiquiva avoir le statut de chef-lieu - par chez moi ça se joue entre Toulouse et Montpellier.
Mais concrètement, ça, nous les citoyen.ne.s, on s'en fout.

Il faut vite fait revenir sur le rôle d'une région avant d'aller plus loin.
Selon Wikipédia, une région c'est cela:

"En France, la région est à la fois une division administrative du territoire, une collectivité territoriale décentralisée dotée de la personnalité juridique et d'une liberté d'administration, une circonscription électorale et une circonscription administrative des services déconcentrés de l'État.
[...]
Les régions, en tant que collectivités, sont dotées de deux assemblées, contrairement aux autres collectivités qui n'en possèdent qu'une : une assemblée délibérante, le conseil régional, et une assemblée consultative, le conseil économique, social et environnemental régional, représentatif des « forces vives » de la région, chargé de donner des avis sur certaines questions entrant dans les compétences de la région, avant qu'elles ne soient soumises au conseil régional. Le président du conseil régional constitue quant à lui l'exécutif de la collectivité.
Le champ d’intervention des régions est extrêmement large de par la clause générale de compétence, allant de la gestion des lycées à celle des transports, en passant par le développement économique et la fiscalité.
"
Bon je dois vous avouer très honnêtement que à première lecture, tout ceci ne m'évoque pas grand chose. :o) Je vous avait bien dit dès le départ que c'était pas mon domaine, moi je veux comprendre, surtout.
 Ce qui ressors nettement cela dit c'est que l'intérêt d'une région n'est pas culturel, mais purement administratif, économique et politique.

Ce qui dans les média a paru ressortir ce serait un intérêt économique. Selon André Vallini (secrétaire d'Etat à la réforme territoriale), ce plan génèrerait entre 12 et 25 milliards d'économies (source ici - je vous conseille de visionner la vidéo en bas d'article aussi). Et des économies pour l'Etat, c'est un avantage pour nous a mon sens, cela signifie que cet argent pourrait être utilisé à des fins d'intérêt publics, réutilisé dans l'intérêt de la population.
Reste à voir si ce sera bien le cas dans quelques temps.

Ah ah, dans le dernier lien que je vous ai glissé je lis ceci: "Ailleurs, le Languedoc-Roussillon a déjà annoncé qu'il n'était pas question de se rapprocher avec quiconque.". CA NE M’ÉTONNE PAS. :o) Bref, désolée pour le HS.

A lire 

 Si on en croit ce schéma, la différence se situerais au niveau de la gestion de choses telles que l'urbanisme, l'action sociale, l'éducation, les transports, etc, qui ne seraient plus liés aux communes, intercommunalités et aux départements mais aux régions et agglomérations, ce qui permettrait au bout du compte de réduire les coûts engendrés.

A la lumière de cette petite explication, je peux en conclure sans trop de mal que ça annonce plutôt une bonne chose.
Je ne vais pas vous mentir, je ne comprend pas trop les considérations politiques telles qu'elles sont présentées dans les médias, mais je me dis qu'on a au final rien à perdre.
A notre échelle je pense qu'on verra surtout un changement au niveau des élections et pour certains domaines qui se verront gérés différemment.
Pour pas trop me mouiller je dirai que seul l'avenir nous dira si ce sera un changement en bien ou en mal, mais ma conclusion c'est qu'il ne sert absolument à rien de paniquer et de rejeter en bloc cette réforme qui potentiellement peut s'avérer bénéfique.

Plus je lis d'articles, plus je me rend compte que personne n'évoque une quelconque incidence sur la vie quotidienne de la population. Alors au final, a-t-on raison de s'en foutre? Peut-être bien est-ce là l'attitude la plus sage à adopter. Parfois, s'en foutre, c'est pas plus mal. 

A lire 
A lire  (2 - m'en voulez pas, j'ai eu la flemme de renommer les liens, ils s'appellent tous "source ici" ou "à lire", #teamfaignasse - m'enfin je vous conseille vraiment de lire celui-ci, il est assez complet)


N'hésitez pas à apporter vos réactions, ou corrections, en commentaires, je serai contente d'avoir des avis mieux éclairés que le mien. ;)
Je sais que mon article souffre de lacunes, c'est que j'ai commencé avec autant de connaissances sur le sujet qu'une nantie sur ce que c'est que de vivre avec moins de 1000€ par mois - coucou mon coup de gueule de la semaine.
Mon but était vraiment de questionner, non d'affirmer, je n'ai pas plus de réponses que tout un chacun (et même moins si veut être sincère), aussi toute précision sera nécessairement la bienvenue.


Update:

Un commentaire qui je pense est très intéressant pour comprendre où se situe le réel problème:

 Je me permet en outre de copier ici la recommandation qu'il m'a faite parce que je suis pas sure de pouvoir reformuler ça de façon plus compréhensible et précise, j'ai vraiment vraiment des lacunes de connaissances dans ce domaine alors je ne voudrait pas risque de mal dire quelque chose.

"(...)par contre fin faut préciser que les enjeux sont économiques et sociaux. Métropolisation, ça veut dire que ces pouvoirs supra-communaux, dans le contexte actuel où on a le gouvernement et la plupart du parti soumis aux demandes du MEDEF, ben les mots d'ordre des métropoles, c'est compétitivité, libéralisme, recherche de profit pour les entreprises, donc dégâts sociaux, écologiques, démocratiques etc.
Les métropoles sont liés de très près aux promoteurs immobiliers et aux agences d'urbanisme et d'architecture "

Je trouve ces points tout à fait pertinents et ils apportent une réflexion intéressante. Le fait est que si on doit s'inquiéter, ce sera pour ce point. Je comprend déjà mieux l'inconvénient majeur de cette réforme territoriale (indirectement), par le biais de la métropolisation qui ira de pair avec le remaniement des régions.

A lire  

samedi 11 avril 2015

Top Séries Addict - Les Séries Historiques

J'ai été tagguée par Keir pour ce top Série Addict consacré aux séries historiques.

Mes Séries Historiques Préférées

Bon mon ennui c'est que j'en connais très peu. :o) C'est pas un style vers lequel je me tourne habituellement, idem pour les films, parce que c'est très rare qu'on ait des séries / films qui soient fidèles à la réalité, véritablement "historiques". Par conséquent quand je me laisse tenter par une série histo ce sera plus pour le scénario, l'ambiance, le fantastique, le côté romancé, et non vraiment pour son côté historique.

Vu que j'en connais très peu, je me permet d'ajouter une catégorie ensuite concernant les séries d'inspiration historique, c'est à dire qui mettent en scène un passé imaginaire (dans le genre du Seigneur des Anneaux par exemple côté films, qui est basiquement un film de fantasy "moyen-âgeux", on va dire. J'ai du mal à m'expliquer mais j'espère que vous comprenez le truc.) et pour les séries qui ne sont pas historiques mais intègrent une dimension historique (me connaissant, vous savez à quelle série je fais allusion, non? :o) )

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#1 - Vikings




Vikings est une série qui présente la légende de Ragnar Lothbroke, qui se base sur une vérité historique. Un peu comme pour la légende arthurienne, il s'agit d'Histoire embellie. Historiquement on sait assez peu de chose de Ragnar Lothbroke si ce n'est qu'il s'est fait un nom dans l'histoire scandinave pour avoir ouvert la voie par la mer vers les pays de l'ouest.
Cette série est très riche par son scénario, son ambiance, le jeu des acteurs, la beauté des décors, elle est particulièrement bien réalisée et addictive.
D'un point de vue historique, on peu tomber sur quelques erreurs minimes mais dans l'ensemble elle respecte bien les réalités de l'époque, les coutumes vikings et anglo-saxones.

#2 - Kaamelott


Pour cette série, l'intérêt n'est clairement pas sa véracité historique, les anachronismes sont légion (et parfaitement revendiqués). Ce qui fait la force de cette série c'est bien évidemment son humour, sa mise en scène soignée, et les acteurs, le tout mené avec brio par Alexandre Astier qui nous offre là la meilleure série française qu'on ait eu jusque là.


#3 - Rome



Cette série souffre d'inexactitudes historiques, mais elle rend plutôt bien les mœurs romaines de l'époque. A lire - critique de Rome par Télérama. L'intrigue est assez prenante, et la mise en scène est bien réalisée.

#4 - Les Tudors

Je connais trop peu l'histoire des Tudors pour dire si cette série est juste d'un point de vue historique ou non, mais je l'aime assez par son ambiance et le jeu des acteurs.
Ceci étant dit, je ne l'ai pas finie, je ne me suis pas avancée très loin dans les saisons. 

#5 - Salem



Cette série n'est pas uniquement historique mais surtout fantastique. Je la place tout de même ici car elle a pour cadre le Massachusetts du XVIIème siècle, qui s'est fait connaitre par le procès des sorcières de Salem. Cette série rend plutôt bien le climat de paranoïa ambiante, et la ferveur des "chasseurs de sorcières", etc.
Beaucoup de petits défauts mais une ambiance sombre, et une série belle esthétiquement.



#6 - Xéna la Guerrière



Ben parce que Xéna, bordel.
C'est une série qui mêle histoire et mythologie, ce fut un des piliers de ma jeunesse.

Les Séries pas historiques mais un peu quand même


Normalement la description que j'ai fait de cette catégorie en début d'article vous a mis en tête deux noms.

# 1 - Game of Thrones



Ce n'est pas une série historique mais elle prend place dans un moyen-âge imaginaire. Elle reprend donc pas mal de vérités historiques transposées sur ce monde inventé, on peut retrouver une similitude dans les moeurs, les coutumes, les costumes, etc. 
C'est une série que j'aime beaucoup parce qu'elle est très riche au niveau de l'intrigue et de la diversité des personnages.
A lire (en anglais): "Why serious history buffs are obsessed about GoT"

# 2 - Doctor Who



Vous l'avez vu venir, hein! :v (ou pas). Doctor Who est une série qui a pour sujet un alien qui voyage dans l'espace et le temps, à ce titre forcément on a beaucoup d'épisodes se déroulant dans le passé. 
Les vérités historiques sont souvent laissées de côté au profit du fantastique, mais je trouvais quand même intéressant de la noter ici, on peut trouver des choses accurate.
 
# 3 - Code Quantum



Pour les mêmes raisons que Doctor Who, l'histoire parle d'un mec qui va d'époque en époque en empruntant le corps d'une personne de la-dite époque. De ce fait on a pas mal de décors historiques.
Elle aussi fut un pillier de ma jeunesse, c'est une série que j'adore.

 # 4 - Once Upon A Time



Qui se déroule à moitié dans l'univers des contes, contes qui sont donc cis dans une époque XVIIème.


Les Mentions Spéciales

Pour les séries pas histo mais un peu quand même:
Sherlock, que je ne met pas dans ce top mais qui méritait une petite place, pour l'honneur, et pour l'épisode spécial à venir qui se déroulera à l'époque originelle de monsieur Sherlock Holmes (on dit victorienne mais en réalité l'histoire de Holmes survole trois périodes entre les années 1880 et le début des années 1900, c'est toujours un peu par défaut de connaissance qu'on parle de l'époque victorienne pour la fin du XIXème, mais bon bref, voilà).

The Vampire Diaries et True Blood : pour leurs nombreux flash back historiques. 

American Horror Story, pour les saisons 2 et 4 qui se déroulent aux alentours des années 60.


Une mention pour des séries que je n'ai pas vu mais qui ont reçu de très bonnes critiques: Borgia, Band of Brothers, Musketeers, Outlander, Reign, Merlin (qui ira dans ma deuxième catégorie), Grimm,  etc


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Voilà, je pensais galérer avec ce top vu que je suis pas très historique, mais au final j'ai réussi à caser 10 titres, donc je suis contente. ^^

Pour le tag: libre à vous de le reprendre si vous le souhaitez, donc je taggue tout le monde. :)

A bientôt! 

mercredi 11 mars 2015

Mansplaining, whitesplaining, cisplaining, et autres -splaining

Aujourd'hui j'ai envie de vous parler de ça, parce que c'est quelque chose auquel on se confronte quasi systématiquement lorsqu'on s'engage dans une lutte, quelle qu'elle soit.
Mais avant toute chose pour comprendre ce qu'est le -splaining et en quoi c'est un problème il faut revenir sur un point essentiel: le rapport oppressé/oppressant, ou dominé/dominant.

Qu'on parle de féminisme, d'anti-racisme, de lutte LGBT ou tout autre lutte, à la base il y a ce rapport là, il y a les dominants - ceux qui créent ou profitent d'une inégalité sociale -, et les dominés - ceux qui en sont victime. D'où la nécessité et l'existence de ces luttes.
Par exemple quand on parle de féminisme: les femmes sont les dominées/oppressées, les hommes sont les dominants.

(nb: screenshot non trafiqué)

Le -splaining - où le fait pour un.e dominant.e de vouloir expliquer à un.e militante comment mener son combat, lui "expliquer", selon la traduction littérale, vient de ceci que souvent, pensant bien faire, le.la dominant.e ne sait pas "checker ses privilèges", et prendre conscience de sa place dans le rapport dominant/dominé d'une inégalité sociale.



Cela peut prendre la forme de "tu devrais/ ne devrais pas faire/dire cela" / "je pense que"; par exemple une personne cis-hétéro qui dirait à une personne LGBT+ - pansexuelle par exemple - "tu ne devrais pas baser ton identité sur ce mot, je pense que pansexuel est un mot qui ne veut pas dire grand chose". Ou un exemple de mansplaining "je pense que vous les féministes vous devriez vous inquiéter plus des femmes au Moyen-Orient que de choses comme le mot "mademoiselle" dans les formulaires parce que c'est plus important".

[Nb: les exemples que je donne sont des choses que j'ai réellement lues ou entendues, je ne les invente pas.]

Récemment je lisais les tweets de personnes afroféministes qui décrivaient ce comportement d'hommes racisés disant "tu ne devrais pas te lisser les cheveux car tu renie ton identité" (grosso modo).C'est un exemple pertinent de -splaining.

(exemple de whitesplaining)


En quoi c'est un problème? Eh bien tout simplement parce que les personnes prétendant conseiller et savoir ne font pas partie des dominé.e.s, qui subissent une oppression, ils n'ont pas les moyens de comprendre de façon intrinsèque ce que cela implique.
Ce n'est pas de leur ressort d'expliquer. Dans le cadre du féminisme par exemple, un homme ne subit pas les inégalités hommes/femmes, il en est profiteur (qu'il en ait conscience ou non), et il ne peut pas savoir avec certitude ce que c'est que d'être victime du sexisme, il n'a donc pas à expliquer à une femme comment elle doit se défendre contre l'inégalité dont elle est victime.

Et toute la bonne volonté du monde - vouloir soutenir -  n'empêche pas ce fait simple: ce n'est pas au dominant d'expliquer à une personne victime d'une inégalité ce qu'iel devrait faire, ou dire, et comment mener son combat contre cette inégalité.
C'est une question basique d'humilité: savoir à quel moment se taire et écouter.



Pour soutenir quelqu'un dans son combat, en tant que dominant, il y a quatre choses que l'on peut - doit - se permettre: checker ses privilèges (prendre conscience de sa place dans l'inégalité dont il est question), écouter, apprendre et transmettre.
Écouter sans juger, avec humilité, sans y apposer sa propre vision des choses. Transmettre de la même façon, c'est à dire sans parler au nom des autres mais en exposant avec humilité les problématiques d'une lutte fidèlement, telle qu'elle nous a été transmise.

 Avec vous je vais checker mes privilèges, me positionner:
Je suis une femme, je suis issue de la classe ouvrière, je suis blanche, je suis cisgenre, je suis pansexuelle, je suis physiquement valide et neuro-atypique, .
Partant de là: mon statut de blanche / cis / physiquement valide, me définit comme dominante par rapport aux personnes racisées, queergender et invalides - j'ai intrinsèquement des privilèges.
En aucune façon je n'ai le droit de parler au nom des personnes victimes d'un système duquel je profite, mon rôle est d'écouter et de soutenir avec humilité.
Assumer sa place dans un système inégalitaire est essentiel.



Pour vous donner un exemple simple de comment on peut profiter intrinsèquement d'une inégalité prenons par exemple ce qu'il se passe par rapport à un système basé sur l'exclusion de personnes racisées.
Pour un poste convoité dans une entreprise, en tant que blanche mes chances d'obtenir ce poste sont plus grandes qu'une personne racisée ayant les même compétences que moi. Que je sois moi-même anti-raciste n'y change rien.
Ce n'est qu'un exemple parmi beaucoup d'autres.

L'importance de savoir se situer et prendre conscience de comment on profite d'un système inégalitaire c'est que la suite logique c'est qu'on comprend qu'on n'a pas le droit de parler au nom des personnes qui en sont les victimes. Elles seules sont à même de comprendre ce qu'elles subissent et comment mener leur combat.



Sans celà, on s'expose aussi au "not all". Not all men, not all white people, not all cis... et ainsi de suite. Ce qui signifie "on est pas tous comme ça".
Par exemple le "not all men". Dire à une femme qui pointe du doigt une inégalité sexiste "on est pas tous comme ça" est inapproprié pour la simple raison  que déjà on le sait, et que même si individuellement vous n'alimentez pas un système sexiste de façon explicite, vous en profitez de par votre statut social et c'est votre statut social qui est responsable des inégalités contre lesquelles on se bat.



Pour en revenir aux personnes racisées, si au cours d'une conversation je m'insinue en disant "je ne suis pas comme ça", il y a de forte chances qu'on me remette à ma place, à raison.



Ce qu'il y a de beau dans ce comic strip c'est que quelque soit la lutte dont on parle, ça fonctionne de cette façon.


Alors conclusion: 

Checke tes privilèges, écoute, apprend, transmet, et n'essaie pas d'expliquer sa lutte à quelqu'un qui subit une oppression et se bat contre elle.

Rien n'est plus simple à mettre en pratique que l'humilité.

Liens

- Splaining, définition - Geek Feminism Wikia (en anglais)
- Afroféminisme par Mrs. Roots
- "But not all white people are like that" - Stfu Assholes - Tumblr (en anglais)
- Bingo féministe et Mansplaining - Genre!
- Hashtag "cisplaining" sur Twitter
Je vous conseille par ailleurs très fortement de chercher les hashtags des différents mot-clés utilisés pour trouver des choses pertinentes.
- The problem with privilège explaining - Every Day Feminism

NB: j'ai beaucoup de mal à trouver des articles en français pour cette liste de liens, aussi si vous avez des articles pertinents à proposer, n'hésitez pas un seul instant à me les poster en commentaire. ;)



vendredi 13 février 2015

La mystification de la "première fois" et autres clichés

Hier, j'ai regardé une vidéo qui m'a désespérée pour le discours oppressif qu'il présente, à base de slut-shaming, d'hétérocentrisme, de cis-centrisme, et j'en passe, et à base du plus gros cliché de toute l'histoire de la sexualité: la "première fois".

Le thème de cette vidéo "débat" (rappelons en passant qu'un débat ça ne veux pas dire donner son point de vue en méprisant et n'évoquant pas à un seul moment un avis contraire. Quand on prétend faire une vidéo qui présente un débat et une synthèse des diverses opinions présentées... on le fait. Développer ton unique point de vue n'est PAS un débat - pour rappel: débat, définition). Le thème de cette vidéo est donc "faire sa première fois avec un ami".


Notez que le titre que vous voyez sur la miniature "faire sa première fois avec un ami vers 13/14 ans" n'est pas le même que le titre donné en description qui est "faire sa première fois avec un ami? WTF", déjà niveau incohérence et mépris ça se pose là.

Je tiens avant toute chose à dire que ce qui me choque dans cette vidéo n'est pas le fait qu'on puisse penser que coucher avec un ami n'est pas idéal, mais les "arguments" présentés.

Les arguments sont ceux-là:

• Premièrement, selon cette vidéaste, coucher avec un ami, c'est coucher sans sentiments, c'est comme coucher avec un inconnu / un voisin / 35 gars, c'est être "une salope", elle ne "se respecte pas".
• La première fois est trop importante pour être négligée (en couchant avec un ami, donc), elle doit selon elle être faite avec "le bon".
• 13/14 c'est trop jeune, selon elle



Alors pour commencer, si pour cette personne un ami est l'égal affectif d'un inconnu, je ne peux que la plaindre sincèrement.
Un ami par définition est quelqu'un qu'on aime, en qui l'on a confiance, qui est très loin d'être un inconnu. Choisir de coucher avec un ami, ce n'est pas coucher avec le premier venu, c'est faire le choix conscient et consenti d'expérimenter le sexe avec quelqu'un en qui on a confiance.
D'aucun témoignerons que décider de coucher pour la première fois avec un ami, quand les deux sont conscients de leurs actes et consentants, est plus sain que de subir une première fois avec quelqu'un - qu'on aime peut-être - mais avec qui il n'y a pas de respect voire pas de consentement.
Car le consentement et le respect sont les données indispensables, pas l'âge, le "statut relationnel" des deux personnes ou la présence ou non de sentiments amoureux.





Je vais enchainer d'ailleurs immédiatement sur l'aromantisme. Car il est un fait qui est que nombre de personnes sont aromantiques ou grey-romantiques. Et cela n'en fait pas des salopes ou des baisodromes.
Pourquoi? Parce qu'une personne - homme ou femme [LéaChou semble ne parler que de la première fois d'une fille avec un partenaire masculin, je développe en quoi ça me pose problème question sexisme et hétérocentrisme ou ça ira?] - ne se manque pas de respect en s'épanouissant dans des relations sexuelles non romantiques, bien au contraire, elles respectent leur identité, leur moi. 
Certaines personnes - quelque soit leur âge et leur expérience - s'épanouissent dans l'absence de sentiments de type amoureux.



Un acte sexuel consenti mais sans sentiment amoureux peut s'avérer plus sain qu'un acte sexuel non consenti - du tout ou partiellement - alors qu'on est amoureux de la personne avec qui l'on couche.
Parce que le romantisme n'est pas une protection, ce n'est pas une valeur sure d'un rapport sexuel "réussi".
Pour extrapoler un peu je vais évoquer la notion de violences conjugales, qui illustre très bien ce fait: on peut s'aimer, mais ne pas se respecter. De nombreuses personnes victimes ou coupables de violences aiment sincèrement leur partenaire, cela ne signifie pas qu'elles se respectent. 
Je ne dis pas que l'amour n'est pas important, mais simplement que dans certains cas cela ne suffit pas à poser les bases d'une relation saine, ce n'est qu'une donnée parmi d'autres.

Je vous conseille la lecture de cet article pour en savoir plus sur l'aromantisme: FAQ Aromantisme - Aséxualité.s

Ce que fais LéaChou ici s'appelle du slut-shaming. Et quand on s'adresse à des jeunes en questionnement, qui ont des doutes, qui peut-être se découvrent, c'est grave. Parce que - et c'est ironique quand on considère qu'elle parle de respect et de ne pas s'insulter en début de vidéo - dire qu'une personne qui préfère le sexe sans relation de type amoureuse est une pute, c'est insulter ces jeunes en leur faisant croire qu'il est anormal de ne pas être romantique.
L'amorantisme n'est PAS anormal, ce n'est PAS être une trainée qui ne se respecte pas.


"Parce que si nous voulons croire que nous respectons les femmes, cela ne peut pas seulement être 'je respecte seulement les femmes qui ont une sexualité identique à la mienne'. Parce qu'alors, vous êtes basiquement en train de dire 'tu dois obtenir mon respect en faisant l'amour de la façon dont je pense que tu le devrais'" - Lacy Green

Et non, ce n'est pas du respect que de mépriser les personnes qui ne pensent pas la même chose que toi et n'agissent pas de la même façon que toi.

Ensuite, "13/14 ans est trop jeune". Non. Parce qu'a cet âge là tu peux avoir plus de maturité qu'un.e adulte. Parce qu'a cet âge là tu es capable de comprendre ce qu'est le sexe, l'amour, les relations humaines. Tu es capable à 13/14 ans de comprendre que le sexe - qu'il implique du romantisme ou non - se doit d'être basé sur du respect et le consentement. Ils sont capables de comprendre si on prend la peine d'en discuter avec eux sans tabou ni jugement qu'il n'y a rien de "mauvais" dans une relation sexuelle tant qu'ils sont certains d'en avoir envie. Ils sont aussi capables de comprendre que de ne pas en avoir envie, c'est aussi normal que d'en avoir envie, qu'ils ont le droit de dire non comme de dire oui. Qu'il n'est pas anormal d'être attiré sexuellement par quelqu'un pour qui l'on ne ressent pas d'attirance amoureuse, et vice versa.
Ils sont capables de comprendre que c'est à eux de décider de ce qu'ils ont envie de faire ou non avec leur propre corps.
Ils sont capables de comprendre qu'il n'y a pas de mauvaise ou de bonne façon d'aimer, que seuls comptent le respect, le consentement mutuel et la prudence (le fait de se protéger par un moyen de contraception sûr).

Slut-shaming and why it's wrong

Pour finir, parlons un peu du mythe de la première fois.
En insinuant que la première fois doit être un moment magique, exceptionnel, ou que sais-je, on impose une pression énorme. La peur de mal faire, de l'échec, rend cet acte angoissant.



Une première fois peut mal se passer. Elle peut aussi se passer, ni bien ni mal. Et il n'y a rien de honteux à cela.
Et en quoi la première fois est-elle plus importante que les fois suivantes? Elles sont toutes également importantes (ou in-importantes).
Une première fois n'a pas a être vécue comme un test de réussite, parce qu'immanquablement, quand on idéalise trop quelque chose la déception de ne pas avoir été "parfait" est d'autant plus cuisante.



Je vais pour illustrer mon propos vous parler brièvement de ma première fois. Je l'ai idéalisée quand j'étais jeune, parce qu'on m'a imposée cette vision de "la première fois romantique et exceptionnellement importante". Mais l'occasion ne s'est jamais présentée quand j'étais adolescente, je n'ai eu mon premier 'vrai' petit ami et mon premier rapport sexuel il y a trois ans, j'avais 23 ans (j'en ai 26).
Entre l'idéalisation dans mon adolescence et ce moment il y a eu une très longue période, au bout de laquelle j'ai finit par m'en foutre. Sexe ou pas, amour ou pas, ça m'étais égal.
Ma première fois s'est passé comme toutes les fois suivantes, sans idéalisation, sans mystification. Et la vérité c'est que ça n'a pas rendu cette relation moins intense et vraie.
Et ce qui me fait rire avec tout ça c'est que mon ex était avant cela mon ami, et qu'aujourd'hui, il est toujours mon ami.
J'ai eu ma première fois à 23 ans avec l'un de mes meilleurs amis, et vous savez quoi? C'était bien. Parce qu'on se respecte, parce qu'on s'aime - peu importe que cela fut par amitié ou par amour - et parce que nous étions parfaitement consentants.

La première fois, pour certain.e.s ça pourra être merveilleux, pour d'autres non. Pour certains les suivantes pourront être meilleures que la première, ou simplement tout aussi bien.
La première fois n'a pas nécessairement à être la plus belle, la plus merveilleuse, la plus tout ce que tu veux. Ca peut être insipide ou juste bien, et il n'y a rien de mal à cela.



En commentaire sous la vidéo LéaChou parle de "ruiner son amitié" en couchant avec un.e ami.e.

 *me reading your nonsense *

Une relation sexuelle n'entache pas une amitié si cette amitié est sincère et que le rapport sexuel a été consenti et basé sur le respect du fait qu'elle n'impliquerait pas de sentiment amoureux ni de relation de couple.
Parce que je le répète, qu'on ait 13 ans ou qu'on soit adulte: on n'est pas stupides. On est capables de comprendre. De se comprendre.

Je suis restée amie avec mon ex, en quoi suis-je une exception? En quoi cela parait-il si invraisemblable? En quoi une relation sexuelle et/ou une relation romantique brise obligatoirement une amitié?

Je vais pas m'attarder sur l'idéalisation du "vrai beau grand amour", et "le bon", si ce n'est pour dire que c'est tout aussi stupide.




Un moment donné dans sa vidéo Léa dit "qu'après on ait un sexfriend je m'en fout mais pour une première fois non". En quoi est-ce différent? Pourquoi pour une première fois ça veut dire ne pas se respecter alors que pour les suivantes, non?
C'est un non sens. Une très grosse incohérence. Et encore une fois cela part du principe que les fois suivantes sont moins importantes que la première fois, or ce n'est pas le cas. Soit selon le raisonnement présenté, le sexe sans sentiments amoureux est une mauvaise chose, dans tous les cas, quelque soit l'âge ou le fait que ce soit ou non la première fois, soit ce n'est pas une mauvaise chose du tout. On ne peut pas dire que c'est mauvais et bien à la fois.



En prenant en compte que ce qui est bien / vrai pour une personne peut ne pas l'être pour l'autre, alors cessons un peu les généralités, et allons ranger notre condescendance à sa place: au fond d'une poubelle, et non en exposition à la vue de tous sur Youtube.

 
Chère LéaChou, tes paroles oppressives, ta condescendance et ton mépris ne méritent pas le respect. Ne fait pas l'affront de l'exiger de la part des autres.



Pour te documenter:

- Slut-shaming, définition
- Slut-shaming - Genre!
- Témoignage: "J'ai idéalisé notre première fois et j'ai été déçue"
- Hétérocentrisme
- Aromantisme
- Asexualité.s (blog)

- Tag "aromantisme" - Tumblr
Morceaux choisis:

Qu’est qu’une personne aromantique ?Il faut déjà savoir qu’il n’existe pas seulement l’orientation sexuelle, mais aussi l’orientation romantique. En effet, l’attirance sexuelle et l’attirance romantique sont deux choses différentes.
Être aromantique, c’est ne pas ressentir d’attirance romantique envers qui que ce soit, le sentiment amoureux et l’envie de faire des choses intimes non-sexuelles, en gros.
C’est une orientation, ce n’est pas un choix.
Nope, nope, NOPE. Ce n’est pas qu’ils “n’ont pas trouvé la bonne personne”, ni “une phase” ou quoique ce soit, c’est juste qu’ils ne le ressentent pas.
Nope, nope, NOPE. Ce ne sont pas des robots. La romance =/= l’amour. Cela diffère de ce qu’on peut ressentir pour ses amis ou sa famille ou idk. Et certains aromantiques ressentent cet amour platonique. Pas tous, d’autres sont très heureux seuls, et eux non plus ne sont pas des robots.
Certains aromantiques sont aussi asexuels, mais cela ne va pas de pair. On peut être aromantique et hétéro/homo/bi/poly/pan/sexuel (aka allosexuel).

Et le “spectre aromantique” ? Wtf ?
Il y a d’autres orientations regroupées sous le drapeau de l’aromantisme.
Les cupioromantiques ne ressentent pas d’attirance romantique mais aiment l’idée et désirent tout de même une relation romantique.
Les grey-aromantiques ressentent très rarement une attirance romantique, mais cela peut arriver, donc.
Les demi-romantiques peuvent ressentir cette attirance mais seulement après qu’un lien fort ait été crée.
Les akoiromantiques (ou lithromantiques) peuvent la ressentir, mais ne souhaitent pas vraiment que cela soit réciproque, ils peuvent même perdre l’attirance une fois dans une relation ou ne pas se sentir à l’aise.
Les quoiromantiques (ou WTFromantiques) ont du mal à faire la différence entre attirance romantique et attirance platonique, c’est la confusion.
Ils existent encore d’autres termes, et certaines personnes peuvent s’identifier à un terme sans y correspondre totalement. Tout dépend de comment on le ressent et c’est quelque chose de très variable.
 RoublardiseFtw


- Ask an Aromantic - Tumblr
- Aromantic Spectrum Awareness Week - Tumblr

- Ma première fois en gif - Golem13 (pour montrer avec humour que la première fois n'a la plupart du temps rien de parfait, et c'est pas grave).

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